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Pologne : .Arkadia
historique plan du parc les fabriques (vues) les fabriques disparues liens, ouvrages | ||
Arkadia, à 80 kilomètres de Varsovie, dans le voisinage du palais des Radziwiłł de Nieborów. Son étendue est assez modeste, 800 m de long et 250 m au plus large. Ce qui n'empêche qu'il soit sans aucun doute le plus remarquable jardin anglo-chinois de Pologne et un des plus étonnants de toute l'Europe.
Le parc des symbolesIl a été aménagé à partir de 1778 pour la princesse Helena Radziwiłłowa z Przeździeckich (1753-1821) par l'architecte
Szymon Bogumił Zug. Celui-ci y travailla jusqu'en 1799, puis Henryk Ittar prit le relais.
Grotte de la Sibylle | 1781 | Zug | Tombeau des illusions | 1799 | Ittar | |
Temple de Diane | 1783 | Zug | Cirque de l'obélisque | 1801 | Ittar | |
Temple du Grand Prêtre | 1783-1821 | Zug | Théâtre | 1805 | Ittar | |
Aqueduc | 1784 | Zug | ||||
Île des Peupliers | 1785 | Zug | ||||
Maison gothique | 1791 | Zug / Orlowski | ||||
Arche de roches | 1795-1798 | Zug | ||||
Maison du margrave | 1795-1798 | Zug |
Plan du parc d'Arkadia
Fabriques subsistantes (numéros magentas) 1 - temple de Diane 2 - arche de roches et maison du margrave 3 - maison gothique et grotte de la Sibylle 4 - temple du Grand Prêtre 4 b mur aux hermès 5 - cirque de l'obélisque 6 - aqueduc romain 7 - emplacement du théâtre en anglais, polonais et allemand : amphiteatre 8 - coin de la mélancolie et porte du Temps Éléments disparus (numéros noirs) 9- île des Peupliers 10 - vestiges des fabriques d'Ittar disparues (approximatif) 11 - tombeau des illusions (reconstitution) 12 - emplacement de la chapelle 13 - emplacement de la cabane de Philémon et Baucis (incertain) 14 - emplacement des serres 15 - emplacement du chalet suisse en vert sur le plan : emplacements d'une partie des constructions disparues Autres éléments (numéros bleus) 16 - emplacement de la villa Aleksandra Steckich (ca 1850) 17 - ancienne entrée solennelle 18 - pavillon du concierge et entrée de service 19 - chute d'eau, emplacement d'un moulin disparu 20 - maison Konopnicki (ca 1850) |
support : photo dans Wikimedia Commons du plan affiché dans le parc - image mappée : cliquer sur le numéro pour aller au paragraphe de la fabrique |
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La présentation des fabriques est organisée autour de vignettes de photographies de Wikimedia Commons sous licence Creative Commons . L'attribution est indiquée sous chacune d'elles. En cliquant sur les images, vous ouvrirez dans une nouvelle fenêtre la page Wikimedia Commons où figure la vue agrandie.
Le temple de Diane - Świątynia Diany
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Construit en 1783 par Zug |
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L'arche de roches - Łuk Kamienny
L'arche a été construite vers 1784, sur le plan de Szymon Bogumił Zug; il structure le jardin d'Arkadia autour de la perspective de l'axe de l'arche.
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La maison du margrave - Dom Murgrabiego
L'arche de Roches est accolé à la maison du Margrave (Dom Murgrabiego), tous deux construits de 1795 à 1798 par Zug. |
Le Temple du Grand Prêtre - Przybytek Arcykapłana
Cette fabrique est assez fréquemment appelée "les Bains" (Łazienki); non pas parce qu'elle aurait fait fonction de bains ; les sarcophages en pierre qu'on y trouve sont appelés communément "bains" en raison de leur forme d'auge, semblable à une baignoire primitive. |
Les sculptures du jardin (mur aux hermès) - Rzeźby ogrodowe (Mur z Hermami)
Le mur est construit au bord du chemin qui longe la maison du Grand Prêtre, côté de la rivière. Les sculptures font face à la maison. Le mur est en deux tronçons (aussi est-il parfois appelé au pluriel Muru z Hermami). Le premier tronçon compte 4 piliers sculptés, le second en compte 8. Ces piliers ne représentent pas spécifiquement le dieu Hermès (il n'y en aurait qu'un); un hermès est un terme générique désignant ce type de décor architectural sculpté d'un torse masculin en demi-ronde bosse. |
La maison gothique - Domek Gotycki et La grotte de la Sibylle - Grota Sybilli
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La maison gothique a été construite en 1791-1792, sur un dessin d'Aleksander Orłowski.
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Le cirque de l'obélisque - Cyrk i Amfiteatr
Conçu et construit par Henry Ittar en 1801 sur le modèle du cirque romain. Il ne reste plus que l'obélisque central et deux piliers cylindriques monolithes, qui permettent de bien repérer la forme. Sur l'obélisque, Helena Radziwiłłowa fit graver l'inscription MUNIFICENTIAE AUGUSTI POSUIT HELENA (Helena l'a érigé pour la générosité Augusta - ce serait une dédicace au Tsar). |
L'Aqueduc - Akwedukt
L'aqueduc romain a été construit en 1784, à cheval sur la cascade ménagée dans le bief aboutissant au lac. Conçu selon le modèle d'un aqueduc romain, il fait office de pont enjambant le bras dérivé de la Lupia, à son entrée dans le grand étang (ou lac). En 1800, Henryk Ittar fit des ajouts. Mais en 1864 l'aqueduc fut rasé par le maître de Nieborów du moment, Zygmunt Radziwiłł, qui fit en même temps supprimer d'autres éléments construits par Ittar. En 1951, Gerard Ciołek (4) fit reconstruire l'aqueduc et procéder à la réfection du réseau de canaux. |
L'emplacement du théâtre - Pozostałości po teatrze
Comme on le voit, il ne reste qu'un soubassement. Il est difficile de dire si c'est la maçonnerie d'origine ou s'il s'agit d'une reconstitution a minima, elle-même dégradée. |
La porte du Temps - Brama Czasu
On ne comprend pas très clairement si cette fabrique a disparu ou si elle s'est seulement effondrée. En effet, des éléments substantiels jonchent le sol à l'emplacement indiqué. Est-ce la structure d'origine, renversée, ou des remplaçants, réunis pour la reconstitution de la fabrique ?
En effet, l'aqueduc a été reconstruit en 1954, ce qui laisse envisager que ces éléments auraient pu être préparés afin de reconstituer la Porte du Temps.
Comme il n'y a pas de photo dans Wikipedia Commons de ces éléments en place, la vue est pour l'instant en attente d'autorisation.
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Les Champs Élysées - Pola Elizejskie
Les Champs Élysées ne sont pas exactement une fabrique mais une zone des jardins, plus précisément celle qui s'étend au-delà de la rivière : symboliquement, elle était hors d'atteinte, puisqu'on ne pouvait pas franchir directement la rivière depuis le coeur du parc. Il fallait aller à une des deux extrémités, en passant sur la chute d'eau du moulin ou sur une passerelle en amont (disparue). Peut-être pouvait-on emprunter une barque ? symbole alors de la barque de Caron.
Non moins significativement, le tombeau des Illusions y aurait été érigé, s'il est identifié à l'emplacement de la chapelle. Ces glissements sont représentatifs des évolutions du parc au fil des années voir la note 10 de la page Pokój "l'Élysée dans les jardins anglo-chinois" .
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Fabriques disparues et emplacements incertains
Le tombeau des Illusions - Grobowiec złudzeń
Le tombeau des Illusions a été détruit. Une sobre dalle de béton en marque l'emplacement. Helena Radziwiłłowa y avait dispersé les cendres de ses trois filles mortes dans leur enfance. Ce geste et le nom du monument sont évidemment lourds de sens. Dans le plan ci-dessus, j'ai retenu l'emplacement n° 11 indiqué sur les panneaux du parc d'Arkadia. Ce n'est pas celui qu'avait retenu Włodzimierz Piwkowski pour ses publications; mais la dalle de béton commémorative de l'emplacement ne peut avoir été posée qu'en un point solidement validé, peut-être étayé par des éléments nouveaux. |
Autre emplacement possible du tombeau des Illusions détruit. La chapelle est mentionnée très clairement (Kaplica) dans un plan de 1839 et, par ailleurs, le tombeau des illusions est parfois désigné comme "chapelle" dans des descriptions d'époque. C'est l'emplacement que Włodzimierz Piwkowski avait retenu pour ses publications de 1980/1995. |
l'Île des Peupliers et le monument Rousseau - Grobowiec na Wyspie Topolowej
Construit par Szymon Bogumil Zug vers 1785 sur l'idée d' Helena Radziwiłłowa, qui s'inspirait de la tombe de Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville.
L'île des Peupliers, comme le lac, résultait de terrassements; on avait façonné l'île sous forme d'une butte d'une hauteur de 2 à 3 mètres (5).
Le tombeau comporte un socle, ouvert d'un côté en une cavité où était placée une sculpture de femme couchée en marbre blanc. Le socle était recouvert d'une dalle à acrotères au modèle des tombeaux romains, une urne cinéraire en marbre blanc posée dessus.
Les faces du tombeau portaient les inscriptions: Et in Arcadia ego et J'ai fait l'Arcadie j'y repose. On remarque que cette description comporte des références fortes à la première version du tombeau de Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville,
d'autres à la seconde version, ainsi qu'une disposition originale, la cavité de la statue, qui se substitue au bas relief de la pleureuse d'Ermenonville (seconde version, définitive). Quand aux inscriptions, celle d'Ermenonville "Ici repose l'Homme de la Nature et de la Vérité" vise Rousseau, qui était inhumé dans le tombeau.
L'inscription du pendant à Arkadia vise Helena Radziwiłłowa, qui avait prévu d'être enterrée là, et revendique pour elle-même une vie en Arcadie. Ceci justifie d'écrire " tombeau et non pas cénotaphe, puisque ce monument devait lui servir de sépulture; mais ça ne s'est pas réalisé.
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L'île est à gauche, au fond (agrandir la vue). Elle est envahie par la végétation et ne reflète plus ce que son nom laisse attendre. |
Cette pierre en forme de couvercle de tombeau à la romaine (à acrotères), sur laquelle était posée l'urne cinéraire, a depuis longtemps été retirée de l'île des Peupliers. Ce serait bien la pierre d'origine, transférée au musée de Varsovie, puis réintégrée assez récemment dans le parc, où elle gît au bord d'un sentier, proche semble-t-il du repère 11 du plan. Une reconstitution du tombeau a été inaugurée en 2015 dans les jardins du palais Nieborów. |
L'Île des Sentiments ou Île des Sacrifices - Wyspa Ofiar
A nouveau, le statut de cette île n'est pas très clair. A priori, c'est l'île des Peupliers qui a changé de nom et de décoration L'aménagement de l'île des Peupliers est daté de 1785. Dans des descriptions du début du 19° siècle, on parle d'île des Sacrifices (Wyspa Ofiar) ou plus exactement "des victimes", allusion à la noyade de visiteurs montés trop nombreux dans la barque dédiée au passage vers l'île), mentionnant un cercle des autels (Krąg ołtarzowy) qui y étaient aménagés. Dans d'autres descriptions elle devient l'île des Sentiments (Wyspa Uczuć), avec mention de l'inscription qui s'y trouvait (6). Toutefois, ces mentions sont disjointes et il n'y a pas de précisions sur le passage d'un concept à l'autre. Autre indice troublant : Zygmunt Vogel a dessiné une série de vues d'Arkadia en 1795 ; il nous restitue une île des Sacrifices et une île des Peupliers. On ne peut donc exclure qu'il y ait une confusion et qu'il s'agisse de deux îles différentes, ou, éventuellement, des deux côtés de la même. |
La cabane de Philémon et Baucis - Chatki Filemona i Baucydy
Elle se trouvait près de l'ancienne entrée mais son emplacement précis ne semble pas connu car cette construction rustique en bois a rapidement disparu (le repère 13 sur le plan est hypothétique). C'est un autre témoignage de l'inspiration par Ermenonville. Je n'en ai pas trouvé de gravure. |
Le chalet suisse - Domek Szwajcarski
Cette construction plus tardive, de 1815, se trouvait à l'emplacement n°15 du plan. Vers 1850, la villa Aleksandra a pris sa place.
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Vestiges de fabriques construites par Ittar
Henryk Ittar construisit près du cirque plusieurs fabriques secondaires mais assez importantes, ainsi que des piliers monumentaux qui encadraient l'entrée solennelle du parc (17 sur le plan).
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La prairie des fleurs et les serres
La prairie des fleurs, située à gauche en accédant au parc par l'entrée de prestige, était précédée des serres, parallèles au cirque de l'obélisque. Cet espace paisible et harmonieux s'oppose ainsi au groupe des fabriques rougeâtres à l'aspect terrible, à droite du cirque (la maison du grand Prêtre, du margrave, l'arche de roches). Ce choc des contraires est un effet typique des parcs à fabriques.
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Autres aménagements
La villa Aleksandra
Construite en 1856 pour Aleksandra Steckich, belle-fille d'Helena. Elle était située sur l'emplacement du chalet suisse ou à proximité. Ce n'est pas une fabrique puisqu'elle a été réalisée bien après les derniers aménagement du parc voulus par Helena et dans un esprit différent. Elle a été rasée peu après 1930, lors d'une rénovation du parc. |
Le moulin
Le niveau de la rivière et du lac sont contrôlés par un déversoir situés en (19), qui a visiblement été reconstruit au 20° siècle. À l'époque du parc et sans doute auparavant, cette chute était exploitée par un moulin; il n'a pas été clairement intégré dans le parc comme une fabrique, alors qu'il eut sans doute été facile de l'aménager en ce sens. Mais Helena P. avait donné une orientation plus symbolique à son parc d'Arkadia. |
La maison Konopnicki
Cette maison construite au milieu du XIXe siècle n'est pas une fabrique; d'ailleurs, elle se situe à l'extérieur du parc, près de sa limite. Il est d'usage de la citer dans les descriptions d'Arkadia car le fils de la célèbre poétesse Maria Konopnicka y a vécu une vingtaine d'années et y a souvent reçu sa mère. Aujourd'hui, la maison est habitée et ne se visite pas, d'où la difficulté de la cadrer en entier |
Arkadia est à 7 km au sud-est de Lowicz, sur la route 70, environ 4 km avant le château de Nieborów. Le parc est en bord de route à droite.
conditions de visite : on y lit que le parc est ouvert toute l'année, de 10 h du matin à la tombée du jour.
Liens
Ouvrages
Le parc est bien connu et mentionné en bonne place dans les traités de paysagisme mais les rares ouvrages consacrés à Arkadia sont en polonais, excepté la traduction en anglais d'un des ouvrages de W. Piwkowski, incontournable spécialiste du sujet. L'ironie de l'histoire est que la princesse Helena écrivit elle-même en français la description de son parc, publiée en 1800 à Berlin. La traduction en polonais fut publiée en 1848. L'une et l'autre sont apparemment impossibles à se procurer (voir à ce propos Les nouveaux cahiers franco-polonais, volume 4, page 189).
Articles de revues (.pdf)
Notes
2 Szymon Bogumił (ou Gottlieb) Zug (1733-1807)
3 Henryk Ittar (1773-1850)
4 Gerard Ciołek (1909-1966)
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6 Inscriptions du parc
Fronton du temple de Diane | DOVE PACE TROVAI D'OGNI MIA GUERRA | Ici, je trouvais mon repos après chaque combat (Pétrarque) | ||
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Frise côté jardin du temple de Diane |
M'involo altrui per ritrovar me stessa | Je fuis les autres pour me retrouver moi-même (inspiré d'Horace) | ||
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Intérieur du temple de Diane | Ftóre Fracki Mars wyzul z ojczystej posady,
Blędne wdóm sój Helena przyjęla Arkady. |
L'Arcadie, fuyant sa patrie contre le courroux du Mars de la Thrace,
fut reçue ici par Hélène compatissante. |
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Obélisque | MUNIFICENTIAE AUGUSTI HAELENA POSUIT | De (grâce à) la générosité d'Auguste, Hélène l'a érigé | ||
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Cabane de Philémon et Beaucis | On ne jouit d'un bien qu'autant qu'on le partage | citation de l'abbé Delille en français | ||
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Monument Rousseau (disparu) | Et in Arcadia ego et J'ai fait l'Arcadie j'y repose | la traduction en français est gravée sur l'arrière du socle | ||
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Maison du Grand Prêtre | L'espérance nourrit une chimère et la vie s'écoule | inscription en français | ||
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Maison gothique | Oh ! let me seek out some desolate shade
And there weep my sad bosom empty |
Laisse-moi chercher un asile solitaire
pour que je puisse y pleurer le vide affreux de mon cœur inspiré de Macbeth, acte IV |
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Tombeau des Illusions | I.
Transplantée dans un sol plus heureux. II Rose, elle a vécu ce que vivent les roses. III Était ma joie, était ma gloire, Et mon plaisir et mon bonheur ; Ne périra dans ma mémoire, La racine tient à mon cœur. IV Bien que me fis, mal que me causes, En ton penser s'offrent à moi; Auprès de toi ne vis que roses, Ne sent qu'épines loin de toi. |
inscription en français - elle réunit les vers de plusieurs poètes :
. I : abbé Delille (au féminin pour l'adapter à la fille d'Helena) . II : François de Malherbe . III et IV : Stanislas de Boufflers |
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Dans l'Île des Sentiments
(disparu) |
Jdz na spokojnę kępę między drzew tych cienie,
Znajdziesz tam miłose, przyjazn nadzieję, wspomniemie, Znajdziesz i rzadka wdziecnose, a jezelis ckliwy, Ciesz się w twych troskach, albo ciesz się zes szczęsliwy. |
Va sur cette île tranquille, ombragée par de belles verdures,
Tu y trouveras l'Amour, l'Amitié, l'Espérance, les Souvenirs. Tu y trouveras la Reconnaissance, chose bien rare, Et si tu es sensible, console-toi dans tes peines, ou jouis du bonheur si tu es heureux. |
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Cdk : Chodzko - La Pologne historique, littéraire, monumentale et pittoresque p. 197 sq - très inspiré de la "description de l'Arcadie" ajoutée à la réédition des "Jardins" de l'Abbé Delille |
7 note dans les notes : l'apprentissage de l'architecture