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. Suisse : historique . plan du parc gravures anciennes . photos actuelles . liens,ouvrages . |
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Arlesheim est à 8 km au sud de Bâle. La ville devint en 1679 le siège du chapitre du diocèse catholique de Bâle (suite à la Réforme, le prince-évêque s'était installé à Porrentruy en 1529). L'ensemble des protagonistes appartenaient au chapitre ou à son entourage, d'où la localisation de l'Ermitage.
destruction en 1792 /1793 et reconstruction : un nouveau visage
Dès avril 1792, le général Custine occupa Porrentruy en réponse à l'ultimatum concernant les droits des princes possessionnés d'Alsace. Puis il avança en Rhénanie; des troupes stationnèrent à Arlesheim et un détachement s'installa au château de Birseck. La Convention, financièrement aux abois, décida de vendre l'Ermitage; un Alsacien se porta acquéreur et, comme le firent les Bandes noires , enleva tout ce qui pouvait se revendre pour se rembourser rapidement. Les arbres de quelque valeur furent coupés, le reste servant de petit bois à la soldatesque : « la grotte du Destin fut changée en cuisine; le bon St. Henri, patron du lieu, mis en fagots pour la chauffer; et la cascade du monument de Gessner, employée à laver les écuelles des soldats Français. » (R. Hentzy, 1808).
Évolution ultérieure
Vue 3D de l'Ermitage (source : Google Earth)
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image mappée : le click sur l'Ermitage ouvre un plan de l'emplacement des fabriques - les autres repères vont au texte correspondant |
Voir le plan détaillé sur le site officiel du parc
Gravures anciennes : l'Ermitage en 1786
Ces vues de G. Gmelin sont datées de 1786. Elles nous montrent le parc philosophique voulu par Balbina. La Description de la solitude romantique près d'Arlesheim, annonce ces vues et mentionne leurs numéros de 1 à 9 en marge de paragraphes mais sans mention des titres. La première édition du recueil des vues de 1792 en comprend seulement six : aux cinq ci-dessous s'ajoute celle de la maison de l'ermite choisie pour l'en-tête de la page. A priori, l'inscription taillée dans le roc, est l'entrée de la Solitude. Je n'ai pas connaissance des trois dernières; l'ensemble des neuf a été publié en un seul recueil lors d'une édition ultérieure.
le temple de Proserpine |
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Autre série : l'Ermitage en 1850
Les gravures suivantes, signées Rey lithographe d'après Winterlin, ont été publiées en 1850 dans " l'Hermitage d'Arlesheim et ses parties les plus intéressantes - en 8 feuilles " . Elles nous montrent donc l'état après la reconstruction vers 1810/1820. Pour ne pas alourdir la page, j'en ai choisi cinq.
On s'aperçoit qu'elles mettent l'accent sur les éléments nouveaux : le monument Delille, le Repos de Sophie, ou des éléments transformés : le tombeau de Balbina de Staal et la grotte de la Résurrection. Pour ces deux derniers, on peut constater la mièvrerie de la nouvelle inspiration.
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Vues actuelles
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L'Ermitage s'étend sur la pente sud de la butte du château, à droite sur cette photo. Les masses blanches sont les rochers dénudés autour des grottes et, à l'extrémité droite de la vue, le bas de l'éperon rocheux qui coupe le versant sud en deux. | La pièce d'eau s'appelle aujourd'hui "Weiher", l'étang. A priori, c'est le lac de Tempé (2) dont parle la description de 1790. |
L'auteur ne l'identifie pas comme telle sur la page Wikimedia mais c'est bien la grotte de Calypso. Elle est très reconnaissable grâce à la plaque commémorative d' Achille Alioth (3) et son épouse Lucie. |
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