Cartes postales anciennes de parcs à fabriques (VII)
La Folie Saint-James
Cette vue remonte à la fin du 19 ° siècle; on y voit le cadre de la Folie avant que des immeubles ne ferment les perspectives. En revanche, la boucle de la rivière anglaise passant devant la folie, les ponts qui l'enjambaient, les rocailles qui les encadraient ont déjà disparu. Le creux entre les deux arbres du premier plan pourrait être une trace de la rivière. |
Le Rocher est conçu pour être l'écrin de ce portique dorique à fronton. Dans le bandeau vertical, encore un commentaire de fantaisie : " construit sous Louis-Philippe " ... sautant par dessus trois régimes et une restauration ... (sur le Rocher ci-dessus à droite, également " sous Louis-Philippe " - un complot d'Orléanistes ? |
La carte de gauche nous montre l'arrière du Rocher, au milieu duquel s'ouvre une pièce en largeur faisant salle de bains. Au premier plan on voit l'escalier conduisant au chemin en corniche ceinturant l'avant de cette fabrique. Une montée analogue se trouve à l'autre extrémité, ce qui permet un circuit d'où l'on avait une vue d'ensemble sur le coeur du parc. |
La carte de droite nous montre le détail de l'escalier figurant au premier plan sur la carte de gauche. |
La chapelle, à l'époque déjà entourée d'immeubles mais un peu moins enserrée qu'aujourd'hui.
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Cette carte est « l'entrée des souterrains » (titre mentionné sur la carte). Ce souterrain permettait de passer sous la route qui est devenue la rue de Longchamp, pour déboucher dans la partie du parc qui s'étendait en direction de la Seine, à l'ouest de cette rue. L'entrée était traitée comme une grotte. | Cette carte-ci est intitulée « Neuilly-sur-Seine - la grotte du château de St-James ». Il s'agit probablement de l'entrée du souterrain. Mais ce pourrait être une autre grotte, le baron Baudard ayant accumulé les fabriques. |
Les souterrains et leur entrée ont été détruits. D'ailleurs, la majeure partie des fabriques que le baron Baudard avait accumulées sur un espace finalement assez exigu ont disparu. |
Ces cartes postales datent des premières années du 20ème siècle.
Elles sont l'œuvre de photographes commerciaux anonymes,
pour le compte d'éditeurs locaux disparus. Bien entendu leurs droits sont préservés.
Le temps ayant passé, je me permets de les présenter à l'écran pour notre plaisir.